mercredi 13 novembre 2013

Jour 2

Un nouveau Départ !


Fraichement arrivé à Paris nous quittons l'avion tranquillement. Tranquillement est évidement une façon de parler ... tout le monde se bouscule pour sortir de la boîte à sardine volante. Certains plus pressés que d'autres, il faut mentionner le fait qu'il y avait quelques bébés à bord qui n'avait pas eu la goutte de cognac dans le biberon.

Je suis moi même enjoué de sortir de cette cage et de pouvoir voler de mes propres ailes. 

Nous arrivons dans les limbes, cet endroit flou et confus ou chacun attends sa valise en espérant sortir le plus vite possible en pensant que cette fois-ci ils seront plus chanceux que d'autres et que leur valise arrivera dans la première. 

Évidemment elle n'arrive jamais dans les premières, il faut toujours attendre un bon 20 minutes qui semble durer 2h.

La sainte boite arrive finalement et je ne me ridiculise pas en l'attrapant, jusqu'à là tout va bien.

Je m'arrête un instant pour prendre un café dégueulasse au bistrot de l'aéroport pour un prix arrogant. Premiers Euros dépensés !
Une madame qui ne parle pas français me baragouine une espèce de bonne journée.

Après c'est la sortie, l'air frais de Paris au matin ! 

Mais le temps de réjouissance est court puisque mon corps me supplie de fumer une cigarette. Étant à court de feu, étrangement, je trouve la plus jolie fumeuse pour lui en demander.

Ensuite il faut marcher un bon 10 minutes pour trouver le bus qui me lance un ' ON Y VA ! ' J'écrase ma clope par terre. Pendant que je passe la porte avec ma valise, il ferme la porte dessus en échappant un pardon pour enchaîner avec un : fallait se dépêcher !! Première rencontre avec un parisien.

Tour d'autobus, 1h de visite de Paris au matin, soleil et personnes trop excités  m'accompagnent jusqu'à l'opéra de Paris. Arrivé, c'est le gros coup de fourmilière,

- Wohaa ya du monde ... m’exclamai-je  avant de me faire bousculer.

Bon pas le temps de visiter maintenant, j'ai les valises, de l'argents contant et ce n'est pas considéré comme la ville la plus sécuritaire pour les touristes.

J'attrape le premier taxi et je lui indique l'adresse d'une voix blasée afin de faire paraître que je  reviens vers chez moi (Faudrait pas qu'il m'arnaque !) Je raconte mon voyage à Londre pendant la "ride" de taxi, que je suis concepteur de sous-verre et que ce voyage de deux semaines m'a bien épuisé. Oui je sais, c'est plutôt nul comme histoire, mais j'ai rien trouvé d'autre ..

Arrivé à l'appartement, je fais les codes que Sophie m'a donné ce qui me permet de rentrer dans l'immeuble. Je me retrouve face à l’ascenseur qui me laisse à peine l'espace pour rentrer moi et ma valise.

Et finalement j'arrive à l'appartement, Midi.

On placote un peu et j'enchaîne sur un 27e café afin de rester réveillé et de combattre le décalage horaire.

Après avoir défais les valises, on quitte pour aller marcher, coup de bol il fait beau (faut savoir que c'est rare à Paris).

On marche ... Longtemps ... Sophie me propose souvent de prendre le bus ou le métro, mais je refuse chaque fois. 36h réveillé et encore debout (en plus d'avoir mal dormi la veille du départ évidemment) mais c'est le coup de coeur. C'est tellement beau et je n'y connais rien. Ça faisait très longtemps que j'avais ressenti ça, cette impression de nouveauté absolue.

Tant de choses à voir, tant de choses à faire. À ce moment précis, au premier jour de mon arrivé, j'ai eu peur de ne pas avoir le temps de tout voir. Un an me semblant déjà trop court, je voulais tout connaître de cette ville.

Mais la fatigue finie par gagner et nous décidâmes de rentrer à l'appartement pour aller dormir.
Ayant survécu 40h réveillé j'aspirais à dormir une bonne nuit et tuer le décalage en un coup.

Si j'avais su ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire