mardi 28 janvier 2014

1er Décembre 2013, 1 mois à Paris

1 mois avec moi à Paris

Ça y est ! 

Le douzième de mon aventure est complété, tout va aller très vite à partir de ce moment-ci.
Les mois vont s’enchaîner comme les dernière pages d'un bon bouquin.
La routine va s'installé doucement pour endormir de plus en plus l'aventurier curieux.
Les rencontres, les amitiés et peut-être les amours se solidifieront pour rendre de plus plus difficile les au revoir.

Bref ça fait un mois que j'habite à Paris.

J'ai fais une quinzaine de visites et très peu d'intéressantes.
N'étant pas du tout confortable chez mon hôte (Sophie) je devais absolument trouver un chez moi où je n'aurai pas l'impression de louer une niche deluxe.

J'envoie donc tous les matins sur tous les sites de locations des dizaines et des dizaines de demandes.

Pour en arriver à la première visite,

20e arrondissement, coup de bol j'ai rendez-vous pour faire ma carte d'identité là bas.
Coup de bol et bureaucratie française ne devrait jamais être dans la même phrase.

Je décide d'y aller en marchant, sans téléphone .. deux heures à l'avance ( J'ai passé mon premier mois à Paris à Marcher 9h par jour)

Je traverse le cimetière père Lachaise (magnifique, mais il pleut) Je suis plein de joie et le sourire aux oreilles dans un cimetière ... les gens me regarde de travers

Donc oui la fameuse carte d'identité, j'ai tenté de la faire à Montréal avant de partir, mais en vain.
Après ce qu'il faut savoir de la bureaucratie française, c'est qu'il manque toujours un document.
Du consulat à Montréal on m'avait donné les documents requis, en m'expliquant qu'il serait plus simple (lol) de faire la demande là bas.

L'expérience consume la naïveté comme un sablier.

Je me suis donc rendu une première fois à la préfecture du 20e afin de remplir la demande et de recevoir au plus tôt cette foutu carte qui me permettra de faire mon compte en banque !

- Bonjour ! Je viens pour mon rendez-vous pour la carte d'identité !
- Votre nom, sur un ton sec et blasé
- Romain Streicher
- Oui un instant .. Voila vous pouvez vous mettre en file d'attente, veuillez valider votre rendez-vous à la machine
- euh bon ok


Foutu machine, ça pu les complications

"Erreur rendez-vous introuvable "

- Scuzez mdame ça dit rendez-vous introuvable
- ... Votre accent ... Vous êtes Québécois ?
- Wouaiih
- Ah ! Ma fille vient de partir pour Montréal !!! (chouette)
- Une française qui part pour Montréal ??? Mais c'est incroyable et très rare.
- hahaha.. et vous que faîtes vous ici c'est le contraire qui est plutôt rare

(merde, cette question ... j'ai pas vraiment compris pourquoi je suis parti et j'ai pas trop envie de raconter ma vie à la fonctionnaire .. ) Allons pour la réponse facile avec un peu d'humour ...

- Et bien j'avais besoin de partir pour découvrir un nouveau pays, qui est en plus celui de mes origines ...
De plus il y a tellement immigration française à Montréal ... c'est insupportable ... beaucoup trop de Français .. donc je suis parti.

- hahaha oui c'est sur que les français se font rares en France ( Ouch .. )

Messieurs qui fait la queue à coté
- J'adore le Québec j'y suis allé il y a 10 ans, les québécois sont vraiment sympas.

( On a vraiment une bonne réputation .. )

- haha Merci !

D'un grand sourire elle me propose de me présenter au bureau 24C

Je vous épargne le reste, en gros c'est :

- Bonjour
- Bonjour
- Vous avez les papiers nécessaires ?
- Oui j'ai même confirmé deux fois au téléphone afin d'être bien certain
- Et bien non, il vous manque le certificat de naissance de votre père.
- Vous n'auriez pas pu me le dire quand j'étais à Montréal ?
- Non
- Pouvez-vous appeler la préfecture de la ville de naissance de mon père et juste confirmer ?
- Non
- Pouvez vous commencer la démarche et comme ça prend deux semaines je ferai la demande en même temps ?
- Non
- Pouvez vous la faire faxer où email ?
- Non
- Puis-je vous la emailer ... ?
- Non

Bon et ça continue pendant 15 minutes.

Je me dirige donc vers ma visite en me perdant un peu évidemment.

Arrivé là bas, je sonne... une fois ... deux fois .. trois fois sans réponse.

Zut .. j'ai pas de téléphone.

Je me dirige donc au bistrot en dessous pour demander si je suis à la bonne adresse et pour trouver une cabine téléphonique ( espèce en voie d'extinction). Le barman me confirme l'adresse et me propose deux coins de rue plus loin pour une cabine (J’espérais qu'il me laisserait téléphoner du bar .. mais c'est un Français et un Français de Paris)

Un mec au bar se retourne et me propose son téléphone en insultant le barman. Génial le quartier hahaha

J'appel donc Julie et elle me confirme qu'elle dort et qu'elle n'a pas entendu ( Il est 13h ..)

L'appartement est beau, elle est plutôt sympa malgré son hipsterisme boboliste et en plus il y a un chat !!
LE hic .. c'est sale ... genre vraiment sale. C'est une hippie anti capitaliste financée par des parents riches qui devrait commencé par se sauver avant de sauver le monde ..  et merde je vieillis .. je sonne comme mes vieux ..

Bref c'est pas ça ..

Je lui dis que je lui donnerai des nouvelles en lui souhaitant bonne chance.

Zappons plusieurs visites et mauvaises journées avec ma coloc megalochiante.






vendredi 22 novembre 2013

Première semaine

Les premières semaines

Oula .. mais je suis en retard dans ce blog dis-donc. On va y aller par semaines à ce point-ci car je me pose de moins en moins sur les terrasses chauffées des cafés parisiens .. 

Par où commencer ... Oui je passais ma première nuit chez Sophie après une trentaine d'heures réveillé ...


Le décalage horaire

Quelle saloperie ce truc, c'était plus facile quand j'étais jeune (quoi que non je ne comprenais pas ce qui arrivait à l'époque).

La première nuit fût très courte, en effet malgré la fatigue, mon corps est en pleine forme à 2h du matin. Je me force donc à rester couché pour finalement me lever à 4h30 avec les yeux d'un hiboux (réveillé).

Toute la semaine suivra cette triste routine. Maximum 6h je suis au garde à vous.

Ah non j'oublie !

Le mercredi j'ai dormi jusqu'à 9h, vu que j'avais passé la veille dans un spectacle à la Flèche d'or. Les trois pintes et les trois shooters m'ont permis de dormir (ou comater). Ce n'était pas un sommeil très réparateur par contre. J'ai du siester à 16h pour reprendre des forces.

Et donc à 5h encore debout.

Il faudra bien une bonne semaine (très productive) pour que je reprenne le rythme de Montréal.

Les parisien(ne)s

Ils fument tout le temps et partout.

Ils parlent tout le temps. Mais vraiment tout le temps. Enfin si tu rentre dans leur "Bulle". Parce que sinon,

Ils font toujours la gueule.

Les sourires sont aussi présents que les bars au Groenland (plutôt rares)

Ça va très vite à Paris, c'est pas Montréal cool et relax. Tout le monde court et ça niaise pas.

Ils boivent beaucoup et partout (Mais vraiment partout ..)

Elles sont excessivement coquettes.

Ils ADORENT les québécois. Surtout les moitiés québécois moitié français.

Anecdotes

J'ai vu un reportage hier qui expliquait les combats de gang dans Paris opposant les Skins aux Black Dragons (Noirs) dans les années 80-90. C'était une réalité à l'époque, un conflit violent qui n'est pas complètement terminé.

La formule Salut ça va est répondue par : "Oui merci " Jamais de "et vous" Miroir flagrant d'un égoïsme omniprésent.

 Les cafés sont arrogants et efficace, pas là pour rigoler, mais pour travailler ( On sent l'absence de pourboire)

Ils ne te parlent pas 5 minutes en rentrant, mais ne t'oublie pas une fois qu'il te laisse. Faut croire que c'est un couteau à double tranchant ce pourboire.

Les pigeons sont super cons à Paris, beaucoup moins peureux que les nôtres, ils peuvent rester jusqu'à ce qu'on les frappe.  C'est très énervant ...

Les métros sont pleins et vraiment rapprochés, le messieurs qui annonce les stations (ce fût un choc d'entendre une voix masculine) a à peine le temps d'annoncer la station qu'il la répète.

Ils sont également beaucoup plus sales et moins efficaces que les nôtres, et c'est un vrai labyrinthe, chacun sa merde.

Je viens de bouffer dans un resto Belge ( Chez Léon ) et c'était vachement dégueulasse. Un peu con d'ailleurs aussi, le menu offrait une salade en entrée, avec un plat qui comportait ... la même salade ...

La crème brûlée était plus une crème congelée. ( je crois qu'ils la pré brûle)
Bravo les Belges.

J'habite dans un immeuble à 6 étages et j'ai pris qu'une seule fois l'ascenseur. Ça commence à aller mieux, je suis de moins en moins essoufflé arrivé en haut.

À Paris on sent que la mode règne et que ce n'est pas nouveau. Les styles vestimentaire sont beaucoup plus évolué que chez nous. Je ne sais pas si c'est l'Europe ou Paris, mais on ne voit pas de style générique. Tout le monde s'habille selon ses goûts. Souvent c'est beaucoup trop osé, on sent qu'ils veulent créer la prochaine tendance. Sinon c'est vraiment cool de voir autant d'effort mis dans le vestimentaire.

On sent également que la religion catholique est encore présente en France, des publicités (propagande) sont dispersées dans la cité.

Assez pour aujourd'hui !
Je vous reviens bientôt avec les anecdotes des visites d'appartements

Romain







mercredi 13 novembre 2013

Jour 2

Un nouveau Départ !


Fraichement arrivé à Paris nous quittons l'avion tranquillement. Tranquillement est évidement une façon de parler ... tout le monde se bouscule pour sortir de la boîte à sardine volante. Certains plus pressés que d'autres, il faut mentionner le fait qu'il y avait quelques bébés à bord qui n'avait pas eu la goutte de cognac dans le biberon.

Je suis moi même enjoué de sortir de cette cage et de pouvoir voler de mes propres ailes. 

Nous arrivons dans les limbes, cet endroit flou et confus ou chacun attends sa valise en espérant sortir le plus vite possible en pensant que cette fois-ci ils seront plus chanceux que d'autres et que leur valise arrivera dans la première. 

Évidemment elle n'arrive jamais dans les premières, il faut toujours attendre un bon 20 minutes qui semble durer 2h.

La sainte boite arrive finalement et je ne me ridiculise pas en l'attrapant, jusqu'à là tout va bien.

Je m'arrête un instant pour prendre un café dégueulasse au bistrot de l'aéroport pour un prix arrogant. Premiers Euros dépensés !
Une madame qui ne parle pas français me baragouine une espèce de bonne journée.

Après c'est la sortie, l'air frais de Paris au matin ! 

Mais le temps de réjouissance est court puisque mon corps me supplie de fumer une cigarette. Étant à court de feu, étrangement, je trouve la plus jolie fumeuse pour lui en demander.

Ensuite il faut marcher un bon 10 minutes pour trouver le bus qui me lance un ' ON Y VA ! ' J'écrase ma clope par terre. Pendant que je passe la porte avec ma valise, il ferme la porte dessus en échappant un pardon pour enchaîner avec un : fallait se dépêcher !! Première rencontre avec un parisien.

Tour d'autobus, 1h de visite de Paris au matin, soleil et personnes trop excités  m'accompagnent jusqu'à l'opéra de Paris. Arrivé, c'est le gros coup de fourmilière,

- Wohaa ya du monde ... m’exclamai-je  avant de me faire bousculer.

Bon pas le temps de visiter maintenant, j'ai les valises, de l'argents contant et ce n'est pas considéré comme la ville la plus sécuritaire pour les touristes.

J'attrape le premier taxi et je lui indique l'adresse d'une voix blasée afin de faire paraître que je  reviens vers chez moi (Faudrait pas qu'il m'arnaque !) Je raconte mon voyage à Londre pendant la "ride" de taxi, que je suis concepteur de sous-verre et que ce voyage de deux semaines m'a bien épuisé. Oui je sais, c'est plutôt nul comme histoire, mais j'ai rien trouvé d'autre ..

Arrivé à l'appartement, je fais les codes que Sophie m'a donné ce qui me permet de rentrer dans l'immeuble. Je me retrouve face à l’ascenseur qui me laisse à peine l'espace pour rentrer moi et ma valise.

Et finalement j'arrive à l'appartement, Midi.

On placote un peu et j'enchaîne sur un 27e café afin de rester réveillé et de combattre le décalage horaire.

Après avoir défais les valises, on quitte pour aller marcher, coup de bol il fait beau (faut savoir que c'est rare à Paris).

On marche ... Longtemps ... Sophie me propose souvent de prendre le bus ou le métro, mais je refuse chaque fois. 36h réveillé et encore debout (en plus d'avoir mal dormi la veille du départ évidemment) mais c'est le coup de coeur. C'est tellement beau et je n'y connais rien. Ça faisait très longtemps que j'avais ressenti ça, cette impression de nouveauté absolue.

Tant de choses à voir, tant de choses à faire. À ce moment précis, au premier jour de mon arrivé, j'ai eu peur de ne pas avoir le temps de tout voir. Un an me semblant déjà trop court, je voulais tout connaître de cette ville.

Mais la fatigue finie par gagner et nous décidâmes de rentrer à l'appartement pour aller dormir.
Ayant survécu 40h réveillé j'aspirais à dormir une bonne nuit et tuer le décalage en un coup.

Si j'avais su ...

samedi 9 novembre 2013

Jour 1

Premier jour : Le Départ et L'arrivée

Alors là, tant de choses à dire et si peu en même temps. Il faut dire que j'écris ça une semaine après ce qui complique la chose ( bonne idée de commencer un journal de bord une semaine après être parti) Espérons que ça va me revenir en écrivant.



Montréal 1er Novembre.


Dernier jour avant le départ, mélange d'émotions; Hâte, tristesse, nervosité, excitation ... etc etc (Je crois qu'en 24 h j'ai ressenti tout ce qu'un saskatchawein a pu ressentir dans sa vie ..)

Je défais et refais mes valises une dizaine de fois en même temps que je fais le tour de l'appartement comme si je cherchais désespérément un oubli, mais rien ... Essayant de faire comprendre à mes deux cocottes (Belle et Anabelle) que leur maître quitte le pays je sens mon cerveau ramollir devant leurs miaulements.

À ce point je réalise doucement que le moment arrive et je sens un léger tremblement dans les jambes.

Premier " Ding dong "

La mère

Oula je sens que ça va couler ..

Mais étrangement je trouve une maman plutôt heureuse, les yeux remplis de fierté et d'espoir (avec une touche de tristesse qu'elle camoufle bien)

On parle de tout et de rien, elle tente de me donner des conseils, me pose des questions sur mes préparatifs sur un ton doux et inquiet. Évitant le ton autoritaire pour ne pas laisser une mauvaise dernière impression.
On mange, on rigole un peu nerveusement sur des blagues à la con.. C'est normal

Deuxième " Ding "

La soeur

Encore une fois je m'attends à une petite rivière, mais ça va ...
Smell fishy
Le calme avant la tempête sûrement.

Elle fait la "Tof", mais je sens bien qu'elle n'est pas au top.
Malgré qu'elle soit en théâtre elle ne peut rien contre son grand frère.

Dernier "DING DONG "

LE pote

Du coup c'est le bon vieux Humberto, fidèle au poste comme promis. Le sourire jusqu'à la nuque,
Il est content pour moi. Ça se voit, ça se sent, il vérifie que mes ailes sont bien placées pour pas que je m'écrase et me donne deux tapes sur le dos avec un : Alors t'es prêt vieux laid ?

OK

Faut y aller là, la montre s'excite ...

Dehors il fait un sale temps, des rafales de vent qui semble vouloir annuler mon vol. Étrange départ.

Ma sœur ouvre le bal, commence à pleurer en me regardant avec des yeux du niagara et essaye de rigoler tant bien que mal. Je reste fort même si cette image me brise le cœur. Je la rassure ( pas le moment de craquer aussi, faudrait pas qu'elle s’inquiète en plus !)

La mère rentre dans la danse, mais se retient, ne regarde pas Clara et évite mon regard pour aller ouvrir la voiture, prendre les bagages et ne pas craquer non plus maintenant. Trop tôt, trop tard, faut y aller.

Je dis au revoir à mes deux chattes qui, bêtement, me manqueront énormément et qui ne comprennent pas ce que je fais. C'est fou ce que ces bêtes sont attachantes ...

Ma soeur ne vient pas dans l'auto, c'est son party de 18 ans ... faut la comprendre et je ne lui en veut pas. Surtout qu'elle s'en veut pour deux ..

Alors on se sert fort sur le trottoir, les passants ne comprennent que quand ils voient les valises entrer dans le coffre (très grand d'ailleurs maman)

On rentre dans l'auto et là c'est comme si je ne partais plus. On passe au renaud-bray aller chercher un livre et des écouteurs ( Merci Marraine !) Une dame nous demande pour des câbles pour son auto qui ne part plus. Rien à foutre, tu ne demande pas aux bonnes personnes ... enfin oui on est gentils, mais c'est pas le moment.

Après c'est 1h30 de voiture comme si de rien était. C'est le bordel sur les routes à cause des vilaines rafales, manque d'électricité, les feux de circulation qui ne marche plus, le monde nerveux ... La musique à fond la caisse (comme d'habitude).

Arrivé à l'aéroport, la mère me laisse moi et mon vieux pote sur le débarcadère. Elle descend et s’effondre en larmes (Normal) mais ça ne dur qu'un instant puisqu'elle m'explique qu'elle a déjà tout pleuré et qu'il ne reste plus rien (Mignon).

On se promet de s'écrire, de s'appeler, de faire attention sans oublier de se couvrir de bisous et de je t'aime.

Entrée à L'aéroport de Montréal.

À ce moment je réalise, un peu tard oui, que je m'en vais "there's no going back" c'est parti. Tout ce passe un peu trop bien avec les papiers, c'est comme si j'avais voulu qu'on me retienne un coup,
Arrive le moment de la balance des valises ... 23 kilos pour la valise. Pas un gramme de + (coup de bol je me dis) 10.1 pour le sac à main ! (j'aurais dû jouer au loto).

Tout enregistré, tout prêt, tout frais, je propose à Grosberto d'aller prendre un verre question de détendre les nerfs qui font du bungee.

On parle, comme des vieux potes, de tout et de rien mais surtout de tout. Beaucoup de l'amitié ... comme si on voulait s'avouer qu'on était les meilleurs potes du monde et que la distance n'y fera rien. On compare face à d'autres qui ne sont pas là et que ça ne nous étonne pas.

Appels pour les parents, on donne un peu d'amour avant de partir, en prévenant qu'on s'en va pour vrai.
Et on passe la porte..

À ce moment je suis impatient. 1h30 à attendre, ça y est je suis prêt ! On y va ! Mais non faut attendre.

Et finalement on rentre dans l'avion et on attend 1h30 avant de décoller parce qu'un couple de nuls à déposé leurs valises au mauvais endroit, ou je ne sais quoi...

La tension descend ... et je m'endorme tranquillement en regardant superman...

Voila ! Demain Paris !

 P.S : D'ailleurs ma voisine d'avion était une véritable chieuse de merde à se lever toutes les deux minutes et à exiger d'avoir la place du hublot parce qu'elle supporte mal l'avion. Connasse ...